Freelove Fenner aurait mérité plus de reconnaissance au fil des années. Et pour cause, le duo montréalais composé de Caitlin Loney, de Peter Woodford et de Michael Wright n’avait pas donné signe de vie depuis leur second disque Do Not Affect A Breezy Manner paru en 2013 qui leur a valu une apparition sur la Mostla de La Souterraine. Et puis plus rien. Jusqu’à cette année où ils retroussent leurs manches avec leur successeur du nom de The Punishment Zone.
Fort heureusement, Freelove Fenner n’a rien perdu de son savoir-faire vu que l’on se familiarise de nouveau avec sa pop arty inventive et mélodique tout au long de ces quatorze nouveaux titres. Et pour cause, la voix de Caitlin Loney arrive à nous enivrer sur des titres savants, efficaces et brillants que sont « Find The Man » qui ouvre le bal mais également l’imagination débordante qui fuse « LED Museum », « Shoulder Season » et autres « Tied Up » qui ne dépassent jamais les trois minutes.
Résolument léger et ensoleillé tout au long, The Punishment Zone regorge de pépites si mélodiques mettant en avant l’alchimie du trio qui fourmille de bonnes idées. Que ce soit sur « Glass Numbers » ou bien encore sur « Perfect Master » ou bien encore sur « Rosegold Horizon », le trio montréalais nous fascine tandis que l’on pénètre dans leur univers hallucinant et halluciné que l’on affectionne également sur « Running Things » et « Whatever Grows ». The Punishment Zone est un retour en puissance de la part du groupe qui mérite une meilleure visibilité en raison de leur musique dépaysante et accrocheuse.
Note: 8.5/10