Si vous avez vu plus d’une fois la désormais superstar de la chanson française Clara Luciani en live, vous connaissez ses musiciens. Vous connaissez donc son guitariste qui officie sous le pseudonyme KLEIN mais également son claviériste. Et bien, c’est lui qui nous intéresse pour ce papier car cet individu possède un sacré talent qu’il exploite à travers son premier disque du nom de It’s A Long Way To Happiness.
Avec ces douze compositions instrumentales, Alban Claudin semble avoir plongé dans le courant de la musique néo-classique. It’s A Long Way To Happiness ira faire parler ses preuves au piano et aux claviers qu’il explorera avec brio sur des pièces cinématographiques et poétiques telles que « Dandelion » qui ouvre le bal mais aussi « One Thousand Trees » et « Peaceful Mind » où l’on arrive à déceler son identité sous un nouveau jour.
Désormais sous le feu des projecteurs, le pianiste et claviériste saura présenter son parcours personnel en musique truffée d’insouciances et de souvenirs volontairement enfouis afin de mieux déceler le personnage. Avec des pièces rappelant Nils Frahm comme « Coton Reverie » ou « Night Shift », l’ambivalence d’Alban Claudin est parfaitement mise en lumière qui n’a jamais été aussi à l’aise dans son sanctuaire qu’est son instrument de prédilection. Fonctionnant comme une thérapie musicale, It’s A Long Way To Happiness ira entrevoir de nouveaux chemins lumineux avec « New September » et « 2904 » tout comme « Power Spots » possédant des airs du générique du film Amélie Poulain.
Il ne manque plus qu’un « Dandelion Reprise » qui fonctionne comme une boucle, une faille spatio-temporelle où l’on rembobine les différentes phases de la vie d’Alban Claudin qu’il a su mettre en musique afin de trouver des réponses à ses questions existentielles qui l’ont longtemps rongé. Pour établir un long chemin vers le bonheur, il faudra du courage et le pianiste/claviériste s’est lancé dans le grand bain métaphorique.
Note: 8/10
Retrouvez Alban Claudin sur Facebook