Tout le monde se souvient d’avoir découvert le talent hybride de Mickey Van Seenus sur l’EP de Delroy Edwards quelques années plus tôt. Venu.e tout droit de la Californie (première fois de ma vie que j’utilise la fameuse écriture inclusive d’ailleurs), l’artiste non-binaire saura faire parler son univers musical bien original avec son premier EP nommé Creature Comfort.
Alliant tour à tour electronica, techno pop, trip-hop et musique expérimentale sur ces sept compositions, Mickey Van Seenus arrivera à brouiller les pistes en chanson. Cela s’entend sur la soul futuriste de « Under My Skin » et l’inquiétant « Pretty Good So Far » où l’on navigue entre douceur et agressivité, entre danser et planer, entre rêver et cauchemarder. Il y aura toujours un entre-deux avec Mickey Van Seenus qui peut aussi jouer la diva soul d’ailleurs que la prêtresse dark qui viendra hanter nos nuits avec l’horrifiant « Babylon ». Creature Comfort nous met aussi bien en lévitation qu’en phase terminale avec « Emotion » et « No, I Don’t Anymore » qui englobe cet EP tantôt étrange tantôt addictif. On ne sait vraiment pas sur quel pied danser avec Mickey Van Seenus.
Note: 7.5/10