L’année 2019 a aussi marqué l’arrivée de Bon Enfant qui a publié un disque plutôt fédérateur. Le groupe québécois a par la suite fait parler d’eux grâce à leur musique vivifiante et fédératrice, que l’on retrouve avec son successeur intitulé Diorama.
Daphné Brissette et ses acolytes retroussent leurs manches avec leur mélange musical faussement kitsch mais ô combien entraînante. Évoquant tantôt le rock FM des années 1980 sur l’introduction nommée « Astronaute amateur » mais aussi sur « Cinéma » et « Ciel Bleu » très War On Drugs dans l’âme tantôt le glam sur « Pâte à biscuit » et sur « L’amour à sens unique » frôlant les ascensions art-rock, le groupe québécois est paré pour nous en faire voir de toutes les couleurs.
Diorama étonne pour son côté hétéroclite afin de bien faire ressortir chaque facette de Bon Enfant. Ce n’est pas un hasard si l’on passe des moments cinématographiques sur « Triangle » rappelant l’ambiance d’Orange Mécanique aux moments groovy et dansants avec « Chagrin d’amour » et « Porcelaine » où le savoir-faire des québécois reste infaillible. Après tant de folie et de furie distillés sur ce disque, l’heure est venue au réconfort avec les ballades folk que sont « Grandiose » et « Vent doux » en guise de final somptueux. Un véritable trip auditif que nous propose Bon Enfant pour leur retour en puissance.
Note: 7.5/10