Depuis quelques temps, Astre se fait une place discrètement sur la scène electronica. Repéré par le label Kitsuné, le jeune artiste français a écumé un bon nombre d’EPs afin d’asseoir sa petite notoriété sur le devant de la scène. Désormais CEO de son propre label, il présente enfin son premier long-format tant attendu.
C’est en incorporant des influences bass music, electronica, trap et hip-hop que la musique d’Astre réussira à nous atteindre comme personne. S’ouvrant sur un « Who Killed The Birds ? » fédérateur, nous voilà transporté très loin avec des influences trap qui bouncent avec « Greed » et « Euphoria » sans oublier ces samples vocaux découpés à la Thylacine tout en nous emmenant dans des sphères plus tranquilles et mélancoliques sur « Sudden Reality » et « What Remains Of Anything ».
Conviant aussi bien Kensho sur « Something To Believe » qu’Ian Aura sur « Memory (Ulysses and Sirens) », Astre ne fait pas les choses à moitié lorsqu’il nous envoie dans des songes si fascinants. Onirique avec « Les Vagues » ou percutant avec « I Found Ghosts » et « A Place To Drown », le CEO de Make Lvoe signe un premier long-format si attachant où la mélancolie est le maître mot et qui n’est jamais tabou.
Note: 7.5/10