Au printemps 2016, Bank Myna avait fait son entrée prodigieuse avec un premier EP si remarquable. La formation parisienne menée par la voix de Maud nous avait ensorcelé avec son mélange de post-rock, drone et de doom qui prendra de nouvelles proportions avec son premier long-format tant attendu du nom de Volaverunt.
Après un titre « Forest In My Hand » qui a su entreprendre un virage intéressant quelques années plus tôt, Bank Myna ira confirmer avec cinq nouveaux titres denses et atmosphériques qui nous procurent d’innombrables frissons. Le premier titre nommé « Los ojos de un cielo sin luz » plante le décor de façon solennelle avec ce paysage dronesque hypnotique avant de prendre de l’ampleur avec le titre suivant nommé « The Open Door ». La voix mystique de Maud arrive à s’élever auprès des textures gothiques sur « Aurora (Vi ska sova) » et sur le salvateur « The Sleep of Reason » progressif et intense.
Il suffira d’une conclusion intitulée « Des mains, des yeux » en guise de finish salutaire pour que Bank Myna puisse confirmer avec ce premier long-format atmosphérique et riche en surprises. Le groupe parisien saura allier l’éthéré et le saturé afin de nous emporter au lointain comme il se doit.
Note: 7.5/10