A la veille du premier confinement, on a pu s’échapper en musique en compagnie de Cigogne 3000. Au printemps 2020, le mystérieux DJ et producteur parisien avait débarqué avec un premier EP somptueux du nom de Par dessus la ville (chroniqué ici) qui nous a fait voyager pendant un bon bout de temps. Et bien attachez votre ceinture car voici venir la suite nommée Voie Lactée.
La petite différence entre son grand frère est que cet EP soit un brin plus nostalgique. Mais on ferme les yeux et on se laisse emporter par cette douceur downtempo et deep-house qui continue de faire sa force avec un « Prélude » des plus emblématiques avant d’embarquer vers d’autres terrains avec les pièces éthérées que sont « Emeraude » et « Bach » tandis que l’on se déconnecte du monde réel et de cette ambiance anxiogène qui nous étouffe jour après jour. « Je sens l’odeur des roses dans les jardins de la voie lactée/Elles dansent sous hypnose à l’ombre des dunes moirées de la voie lactée », chante-t-il sur le morceau-titre nous incitant à imaginer un coin de paradis où tout est possible avant de s’y fondre dans le décor une bonne fois pour toutes avec la lancinante conclusion de six minutes nommée « Belle caravelle ». Encore une bonne raison de planer vers l’inconnu en compagnie de Cigogne 3000.
Note: 7.5/10