La période de confinement aura été source d’incertitude pour beaucoup d’entre nous. Certains en ont profité pour faire un travail sur soi et d’autres ont vu leur monde s’écrouler de bout en bout, un peu comme Phebe Starr. La musicienne australienne a vu son univers chambouler un peu trop brutalement et arrive à l’exprimer en musique lui ayant valu une petite renommée. Une renommée qui se confirme avec un premier disque nommé Heavy Metal Flower Petal.
N’y voyez rien de heavy metal là-dedans, Phebe Starr viendra opter pour la douceur sur ce disque. Elle ira détailler le processus de son divorce éprouvant ainsi que ses passages à vide l’ayant failli mener à sa perte tout au long de ces onze titres indie pop rayonnants et riches en émotions. C’est avec des morceaux bouleversants à l’image de l’entrée en matière cinématographique nommée « Air » où son interprétation nous touche avant d’enchaîner avec les enivrants « Alphabet Soup » acoustique, « Edelweiss » et « Everything » qui feront office de catharsis.
Avec Heavy Metal Flower Petal, Phebe Starr arrive à surmonter sa peine la plus profonde mais qu’elle tente de cicatriser avec son talent indéniable. Que ce soit sur le brutal « My Boy Cries » et le catchy « My Magic Moon », l’australienne nous touche au plus profond avec un ascenseur émotionnel musical des plus incontournables avec « Rollercoaster Man » et « Whiplash » qui est une conclusion glorieuse la permettant de trouver la lumière. En alliant la brutalité (« heavy metal ») et la douceur et la vulnérabilité (« flower power »), Phebe Starr nous offre une belle leçon de musique thérapeutique que beaucoup d’entre nous devraient en prendre de la graine.
Note: 7.5/10