Ce début d’année est également marqué par le grand retour de Natalia Doco. L’auteure-compositrice-interprète argentine n’a plus rien à prouver sur son CV avec ces deux disques devenus incontournables. Cette année, elle marque un grand coup avec son successeur intitulé La Sagrada.
A travers ces dix titres, Natalia Doco nous embarque dans un périple des plus spirituels. La Sagrada est l’occasion idéale pour elle de se connecter avec le féminin sacré en pensant fortement à ses sœurs que l’on considérait auparavant comme étant des sorcières que l’on brûlait sur place. S’ouvrant sur une incantation solennelle du nom de « Introduccion a la Sagrada (Prière initatique) » portant bien son nom, elle poursuit ce voyage avec des pièces dramaturgiques telles que « Nina Lunera (La Quête) » ou bien encore « Coplito (Balsamo) » et « Cielo (Anhelo brujula del destino) » prenant de l’ampleur au fur et à mesure grâce à des arrangements dignes de ce nom.
Avec La Sagrada, Natalia Doco continue de prendre de la hauteur tout en s’adressant à ces femmes invisibilisées. En se connectant avec leurs esprits sur « Decreto » et sur « Ya llego (Parabola de la Hija Prodiga) », elle fascine et intrigue afin de libérer les femmes de leurs colères une bonne fois pour toutes avec « Madre de los dioses (Fin) ». Un troisième disque des plus originaux et des plus cathartiques dans sa discographie toujours sans fautes.
Note: 7/10