Comme un con, je suis passé à côté du premier EP de Day Wave paru l’an dernier. Aujourd’hui, je me rattrape avec son second EP Hard to Read paru en mars dernier. Mieux vaut tard que jamais, non ? Mais avant de présenter ce sublime EP de 5 titres, présentons brièvement ce nouveau venu. Derrière Day Wave se cache le musicien Jackson Philips venu tout droit de l’Oakland et a donc publié le premier EP en juillet 2015 nommé Headcase. Cette année, il récidive avec donc Hard To Read. Et pour le coup, je me suis dit qu’il fallait combiner les 2 EPs pour en faire un album de 10 titres.
On commence donc avec l’EP Headcase avec le premier titre « Nothing At All » aussi bien catchy qu’envoûtant qui pose les bases de la musique de Day Wave. A mi-chemin entre indie rock et dream-pop, il ne laissera personne indifférent comme c’est le cas avec l’enivrant « Total Zombie » aux vocalises renversantes, les allures shoegaze de « We Try But We Don’t Fit In » ainsi que la parfaite conclusion « Headcase ». Au milieu de tout cela apparaît le véritable tube de l’EP à savoir « Drag » qui est totalement irrésistible et rythmé. Comme quoi, le bonhomme se débrouille à merveille.
Voici le moment de parler de Hard To Read donc. On se laisse encore une fois bercer par les douces ritournelles de « Deadbeat Girl » aux arpèges de guitare qui rentrent facilement afin de ne plus ressortir, les sublimes symphonies guitare/synthés de « Gone » et de « Hard To Read ». Après un « Stuck » teinté d’une légère mélancolie, la conclusion approche à grands pas et c’est avec un « You » plus lancinant et enivrant qui vient assurer cette lourde tâche. Et quelle belle conclusion, ma foi !
Imaginez Real Estate qui commence à flirter avec les synthés en même temps que des arpèges de guitare cristallines, et bien vous obtiendrez Day Wave. Avec ces deux EPs, le Californien a parfaitement introduit son sublime univers auquel on est directement attaché. Un talent à suivre de très près, jusqu’à la parution d’un éventuel premier album espérons. Bizarre qu’il ne soit signé chez Captured Tracks cependant.
Note: 8.5/10