Hot Hot Heat – Hot Hot Heat

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Alors, c’est comme ça, hein ? Hot Hot Heat se sépare après quinze ans de bons et loyaux services ? Au cas où vous vous en douteriez, c’est quand même un des précurseurs du courant dance-punk aux côtés de !!! (Chk Chk Chk) avec leur éternel classique Make Up The Breakdown daté de 2002. Suite à cela, le quatuor canadien a enchaîné disques sur disques qui étaient moins palpitants que leur premier opus mais valant le détour. En cette année 2016, ils décident de boucler la boucle avec leur ultime album éponyme.

Dès le premier titre « Kid Who Stays In The Picture », on retrouve du Hot Hot Heat comme on aime: une bonne énergie communicative qui possède quelque chose de The Strokes aussi bien dans la voix de Steve Bays (quasi-proche de celle de Julian Casablancas) que dans la mélodie. Les titres suivants « Modern Mind » et le riff de piano du poppy « Pulling Levers » aussi sympathiques soient-elles sont facilement oubliables car il manque quelque chose de catchy. Ouais, je sais, je suis dur !

Et je vais être encore plus dur en disant que Hot Hot Heat se répète depuis plusieurs disques et ça commence à en devenir lassant. Seulement, on peut faire des exceptions pour certains morceaux comme le groovy « Bobby Joan Sex Tape » aux airs de Matt & Kim ainsi que le funk downtempo enchanteur de « Magnitude » avec son piano qui se ballade avec allégresse. Hormis ces moments, cet opus final ne restera malheureusement pas dans les annales. On aurait aimé quelque chose de plus grandiose mais ne négligeons tout de même pas leur bonne volonté. C’est tout ce qu’on retiendra de leur parcours tout comme leur Make Up The Breakdown au final.

Note: 5/10