On entend souvent parler de Dream Wife comme étant la révélation indie rock féminin britannique de ces derniers temps et il y a de quoi. Le trio londonien composé de l’islandaise Rakel Mjöll (chant), Alice Go (chant, guitare) et Bella Podpadec (basse, chant) est prêt à casser des bouches avec leur premier album définitivement riot grrl et pop-punk.
Les riffs de guitare sont de sortie tout comme les chants enragés qui accompagnent onze petites bombes pop-punk acidulées et dynamiques allant de « Let’s Make Out » à « Taste » en passant par les entraînants « Fire », « Hey Heartbreaker » mais encore « Right Now ». Il est question de girl power, de chansons adolescentes mais également d’engagement féministe comme sur « Somebody » (« I am not a body, I am somebody ») mais amené avec beaucoup de facilité et de légèreté que l’on prendra plaisir à chanter comme bon nous semble.
Tantôt riot grrl sur « Love Without Reason » et sur « Kids » tantôt garage-rock sur « Act My Age » et « Spend The Night », le premier album s’avère totalement homogène qui est riche en futurs tubes. Sans oublier également le gros défouloir placé en toute fin de morceau intitulé « F.U.U » (pour « fuck you up ») conviant également Fever Dream qui fournit un couplet en islandais idéal pour les pogos en live. Et n’oublient pas de garder le meilleur de la fin avec cette punchline que l’on hurlera à tue-tête: « I spy with my little eye bad bitches, Dream Wife for life ».
En onze morceaux pour seulement 34 minutes de musique, Dream Wife incarnera à coup sûr le futur du riot grrl britannique grâce à un opus solide et cohérent dont on espérera un successeur plus couillu ceci dit. A classer entre The Big Moon, Girl Ray et Wolf Alice.
Note: 7.5/10