PALM s’est démarqué de la concurrence avec leur art-rock expérimental et bien fantaisiste et leur premier album Trading Basics en 2015. Le quatuor de Philadelphie ne fait rien comme les autres et c’est à ça qu’on les reconnaît. Après leur EP Shadow Expert en juin dernier (chroniqué ici), les enfants terribles récidivent avec leur successeur tant attendu du nom de Rock Island.
Afin de ne rien faire comme les autres une fois de plus, PALM décide d’incorporer de nouvelles sonorités à leur art-rock bien chaotique. Il suffit d’écouter les titres complètement sans queue ni tête comme « Pearly » avec ses steel drums synthétiques et ses boucles vocales obsédantes mais aussi « Composite » et le polyrythmique « Dog Milk » où l’on se rapproche plus d’Animal Collective que les influences de Slint et de Sonic Youth auparavant. Les chanteurs et guitaristes Kasra Kurt et Eve Alpert dopent leurs instruments respectifs tandis que la section rythmique s’aide des MIDI trigger pour les boîtes à rythme et cela s’entend sur les complètement fantaisistes « Forced Hand », « Bread » et « Color Code ».
Par moments, on peut aussi penser à du DRINKS notamment sur « Theme From Rock Island » et « Heavy Lifting » mais en moins proto-punk mais pour son côté faussement bancal mais c’est ce qui fait la réputation de PALM. Et avec Rock Island, le groupe de Philadelphie décompose les mélodies pour en faire quelque chose de plus ludique sans négliger le côté prog de leur musique.
Note: 7.5/10