Après Jay Som qui a connu une ascension bien fulgurante telle que nous l’avons vu, voici une autre demoiselle d’Oakland qui est prête à prendre d’assaut le game. Il s’agit d’Hannah van Loon qui opte pour le nom de scène Tanukichan, une jeune auteure-compositrice-interprète et musicienne multi-instrumentiste qui est prête à en découdre. Et c’est dire qu’elle est vachement bien entourée autour de son tout premier album intitulé Sundays.
Le fait de voir Chaz Budwick alias Toro y Moi à la production nous rassure d’autant plus qu’il nous a déniché un autre talent brut local du nom de Madeline Kenney (chroniqué ici). Pour Tanukichan, c’est à peu près la même chose, elle nous offre un condensé de son talent avec son subtil mélange d’indie rock des années 1990, de shoegaze et de dream-pop à travers des titres comme « Lazy Love », « The Best » ou encore « The Blue Sky ».
Sa voix éthérée contraste avec ses grosses distorsions de guitare et ses synthés fuzzy mais reste toujours au centre des compositions avec notamment les lumineux « Natural », « Bitter Medicine » mais encore « Sundays ». Mention également aux influences hip-hop sur le très curieux « Hunned Bandz » montrant sa versatilité. A travers ces dix morceaux, Tanukichan (avec la patte de Toro y Moi qui va avec) impressionne avec ce premier opus à la fois rêveur et étouffant sans être oppressant pour autant. La musicienne d’Oakland incarne la grâce absolue sur Sundays.
Note: 8.5/10