Dites adieu à Ladylike Dragons mais bonjour à Rivières. Oui, il faudra vous familiariser avec ce drôle de nom parce que le groupe a décidé de repartir à zéro après un dernier album paru en 2011. Sept ans après leur second opus Turn Them Into Gold, le quintet revient officiellement avec leur successeur tant attendu du nom de A Field Of Joy.
Rivières répond donc présent avec leur pop-folk symphonique résolument poétique et luxuriant évoquant aussi bien Lana del Rey (oui…) que London Grammar en passant par Ennio Morricone comme l’atteste l’introduction où la voix dramatique de Cindy Jacquemin ajoute une plus-value. On peut également citer « Fake Paradise » ainsi que « To Travel Back » et « Dying To Ourselves » avec son harmonica éthéré où les arrangements luxuriants romancent beaucoup plus ces titres. Le quintet français réussit à se réinventer comme bon lui semble et nous donne envie de voyages et d’ailleurs.
La musique romantique de Rivières continue de nous émouvoir à travers des morceaux atmosphériques que sont « The Earth From The Sky », « That’s What We Found » ou encore « Lovers » qui continue à s’élever avec son interprétation céleste et déchirante. Avec A Field Of Joy, le quintet français réussit sa renaissance et évite de justesse les envolées lyriques pompeux pour un résultat plutôt sophistiqué et satisfaisant.
Note: 7.5/10