Heureusement que Post-Trash existait pour élargir ma culture indie rock underground car sans eux, je ne serais pas tombé sur cette belle découverte. Elle se nomme Puppy Problems qui est le nom du projet de la jeune musicienne Samantha Martasian qui navigue entre bedroom-pop et indie folk lo-fi. Après un premier EP, la voilà signé sur le label Sleeper Records et publie son premier album intitulé Sunday Feeling.
Ce premier disque est une plutôt bonne introduction à l’artiste qui distille sa vie comme dans un journal intime. A travers des morceaux mélancoliques et intimistes allant de « Not Getting It Back » à « More Water » en passant par les cotonneux « Tecate/Tylenol », « Comfortable » et « Stop Calling », Puppy Problems se remet en question et effectue sa thérapie en musique. Marchant sur les pas des déjà très grandes Waxahatchee, Soccer Mommy (mais en version folk) ou encore Hand Habits, la native de Philadelphie émeut par sa voix susurrée et ses ballades interprétées à la guitare acoustique parfois rejointe par un banjo et une section rythmique chaleureuse.
Il en résulte d’autres belles trouvailles comme « Daisy » où elle clame: « I’m not strong enough to be a mother, I can’t even take care of plants in my room » ou encore « Wet Dreams » et la conclusion plus lo-fi intitulée « Dog Dreams » montrant une Puppy Problems honnête à elle-même et face à sa vulnérabilité qu’elle peine à surmonter. Néanmoins avec Sunday Feeling, elle a le mérite de se faire un petit nom avec ces dix touchants morceaux qui se révèlent à eux-mêmes.
Note: 8/10