Parmi les albums tant attendus dans le rayon coldwave cette année, il y avait également TR/ST. Le projet mené par Robert Alfons n’avait pas donné signe de vie depuis cinq ans maintenant et sa fusion coldwave/synthwave manquait cruellement. Et bien pas de panique, le voici de retour avec The Destroyer divisé en deux parties. Voici donc le premier volet.
En huit titres, on retrouve TR/ST au sommet de son art. Ce premier volet se veut anxiogène, hypnotique et sentant le renfermé tout au long avec des rythmiques inquiétantes qui fusent de l’introduction « Colossal » à « Poorly Coward » en passant par « Unbleached », « Grouch » et « Poorly Coward ».
On plonge dans le profond des abysses avec TR/ST tant avec sa voix caverneuse et floue, il vide son sac et fait paraître son mal-être tout au long. Que ce soit sur « Bicep » ou « Control Me », le motto de ce premier volet est tout détruire pour mieux reconstruire. Reste à savoir ce qu’il va nous réserver pour la seconde partie à paraître prochainement.
Note: 8/10