En janvier 2018, EXEK était sorti des sentiers battus avec leur album Ahead Of Two Thoughts (chroniqué ici). Le groupe originaire de Melbourne a fait parler d’eux pour leur post-punk psychédélique complètement anxiogène. Refusant de se reposer sur ses lauriers, les australiens reviennent donc presque un an et demi plus tard avec leur successeur intitulé Some Beautiful Species Left.
Débutant avec un « Hobbyist » bien inquiétant, EXEK n’a rien perdu de sa verve. Viscéral et hypnotique, leur univers musical s’avère on ne peut plus ambitieux qu’à l’accoutumée comme le prouve des titres comme « Lobbyist » qui suit mais aussi « Iron Efficiency » où on les voit arpenter des chemins krautrock mais également dub et hip-hop. Inspiré par la philosophie de Brian Eno, le groupe de Melbourne reste toujours aussi fascinant et claustrophobe dans leurs arrangements de « Commercial Fishing » et de « Plastic Sword’s Retractable ».
Some Beautiful Species Left ira prolonger les heures de gloire d’Ahead Of Two Thoughts. EXEK en rajoute une couche avec « Unetiquetted » ainsi qu’avec la conclusion de 8 minutes bien audacieuse intitulée « How The Curve Helps » qui retient particulièrement notre attention. Ce successeur ira pousser plus loin la démarche du groupe de Melbourne montrant qu’il s’agit plus que du post-punk anxiogène et que d’autres influences s’y greffent sans aucun souci.
Note: 7.5/10