En deux décennies, Gérald Genty continue de tracer son bonhomme de chemin sereinement. On l’avait laissé il y avait quelques années de cela avec un Hippopopopopopopopopopopotame plutôt décalé mais égal à lui-même. Cette année, c’est place aux choses sérieuses avec son successeur nommé Là-Haut.
Gérald Genty a décidé de délaisser les calembours et autres styles d’écriture décalés pour une poésie plus sensible et touchante qu’à l’accoutumée. Il en résulte un disque plus aérien et plus mélodique comme l’atteste des titres à l’image de « Planeur » en guise d’introduction mais également « Le métier qui sort » et « La station ».
Avec des compositions plus épurées comme « Les Fa Dièses », « Nairobi » et « Fais des rêves » où les jeux de mots persistent de nouveau, Gérald Genty arrive à sortir son épingle du jeu à travers des moments on ne peut plus « bouleversants ». On pense notamment à « MH370 » qui se passe de commentaires ou encore à « Petit avion » et « Rien » qui ont de quoi rappeler la grâce d’autres auteurs comme Alain Souchon et Albin de la Simone. Là-Haut serait un de ses disques les plus authentiques de sa discographie car son auteur se met à nu comme peu de gens le font.
Note: 7/10