En France, elle est quasiment anonyme mais dans son Nigéria natal, Yemi Alade est considérée comme étant une icône locale. Et pour cause, la chanteuse possède à son actif trois albums qui lui ont fait valoir une consécration monstre. Elle renonce à se reposer sur ses lauriers car la voici de retour avec son successeur nommé Woman of Steel.
Avec la participation en prime de Duncan Mighty, Yemi Alade nous prouve qu’elle reste plus qu’une incroyable chanteuse. En conviant des influences locales et autres sonorités afro combinées à celles plus occidentales sur des morceaux entraînants et divins comme « Night And Day » qui ouvre le bal mais également « Shake » et « Give Dem », la mamzelle nigériane n’a jamais froid aux yeux.
Woman Of Steel est bien plus qu’un cocktail musical rafraîchissant, c’est un coup de fouet inattendu. Yemi Alade enivre et fascine que ce soit sur « Yeba », « Nobody » et « Poverty » et élargit sa palette en conviant une fois de plus la diva Angélique Kidjo sur « Shekere » ou en s’essayant au reggae sur « C.I.A. (Criminal In Agbada) ». Par contre, on appréciera moins le remix de « Oh My Gosh » avec un Rick Ross complètement effacé et fadasse en fin d’album. C’est pas grave, ce sera le seul bémol de ce Woman of Steel qui est une nouvelle preuve que la chanteuse nigériane reste indestructible.
Note: 8.5/10