Il y a moins de deux, nous étions tombés sous le charme de Matt Hobulowski et de son premier album nommé Solitudes (chroniqué ici). L’auteur-compositeur-interprète québécois a tout de suite mis le monde d’accord avec son univers indie folk touchant et ce n’est pas pour rien qu’il récidive avec son successeur Weird Ones.
Une fois de plus, on se laisse emporter par la grâce infinie de Matt Holubowski qui s’exprime sur l’introduction qui porte le nom du disque. Le voyage débute sous de bons auspices tandis que la voix de notre hôte sait nous emporter comme il se doit avec les grâcieux « Two Paper Moons », « Around Here » ou bien même « Down The Rabbit Hole » aux arrangements somptueux et cristallins.
Weird Ones incarne la grâce infinie et des pièces envoûtantes à l’image de « The Highlands » ainsi que de « Eyes Wider » et « Receiver ». Matt Holubowski cherche l’acceptation de soi tout au long de ce second disque et arrive à assumer sa singularité sur « Moon Rising » et sur le délicat « mellifluousflowers ». Il ne manque plus qu’un final langoureux nommé « Love, The Impossible Ghost » pour être finalement conquis par l’univers du musicien québécois qui continue d’étonner et d’émouvoir.
Note: 8/10