Il y a deux années de cela, nous avions fait connaissance avec Trace Mountains avec leur premier album nommé A Partner To Lean On (chroniqué ici). Le projet mené par Dave Benton, ex-membre des tristement séparés LVL UP, a réussi à nous enchanter avec sa musique chatoyante, à un tel point qu’un successeur nommé Lost In The Country était fortement attendu.
Très vite, Trace Mountains nous embarque sur un périple placé sous le signe de la nostalgie dès l’introduction nommée « Rock & Roll » bien loin à ce que laisse présager le titre. Dave Benton et ses nouveaux acolytes se rapprochent de plus en plus de Death Cab For Cutie et de John Vanderslice à travers des morceaux cotonneux et touchants tels que « Dog Country », « Me & May » ainsi que « Copper’s Dream » ne dépassant presque jamais les trois minutes.
Il faudra attendre le morceau-titre qui s’étend sur plus de cinq minutes montrant tout l’étendard du talent de Trace Mountains tandis que l’on suit les périples de notre hôte tel un journal intime que l’on feuillette avec lui. L’intimité musicale a de quoi rappeler quelque peu Phil Elverum notamment sur les poignants « Benji » et « Absurdity ». S’achevant sur un « Turn To Blue » court mais éloquent, Lost In The Country fait parti de ces sublimes albums où l’on adorerait se perdre surtout dans des circonstances troubles actuelles.
Note: 8.5/10