The Dream Syndicate – The Universe Inverse

The Dream Syndicate continue à être sur la pente montante depuis ses deux derniers albums de très bonne qualité que sont How Did I Find Myself Here ? (chroniqué ici) et These Times (chroniqué ici) paru l’an dernier. Le groupe californien ne compte vraiment pas en rester là car voici la preuve avec leur nouvel album surprise nommé The Universe Inside.

Une fois de plus, The Dream Syndicate ira défier les lois de l’impossible sur ce disque qui nous emmène très loin. Il n’y a qu’à juger l’introduction bien trippy de 20 minutes nommée « The Regulator » où l’on croise les spectres de Miles Davis de la période Bitches Brew mais encore Pink Floyd de la période Dark Side of The Moon, Grateful Dead ainsi que Jefferson Airplane en même temps. De quoi partir sur de bonnes bases avec également les nébuleux et ambitieux « The Longing » qui suit mais encore « Apropos Of Nothing » contenant un riff similaire à « Third Stone From The Sun » de Jimi Hendrix, comme quoi rien n’est laissé au hasard.

Il ne faut pas aller chercher plus loin mais The Dream Syndicate a privilégié les jam sessions aux véritables chansons. Et le légendaire groupe californien s’en tire avec les honneurs avec « Dusting Off The Rust » aux claviers saccadés et ses cuivres hasardeux mais bienvenus ainsi que le grand final de 11 minutes qu’est « The Slowest Rendition » où Steve Wynn s’essaie au spoken word tandis que le reste du groupe nous embarque dans une épopée psychédélique interstellaire des plus inattendus. Et inattendu est le mot véritable pour qualifier ce The Universe Inside qui se définit comme un OMNI charmeur de leur discographie.

Note: 7.5/10