Odessey & Oracle – Crocorama

La dernière fois que nous avions eu des nouvelles d’Odessey & Oracle, cela remonte à l’année 2017 lorsqu’ils avaient publié leur album Speculatio. De suite, le groupe de pop psychédélique lyonnais est sorti de l’ordinaire avec son univers si charmant et envoûtant. De l’eau a coulé sous les ponts depuis et ils reviennent avec leur successeur intitulé Crocorama.

C’est à coup de claviers analogues et de sonorités rétro en tous genres qu’Odessey & Oracle nous souhaite la bienvenue à bord de ce voyage nous ramenant cinq à six décennies en arrière. Le périple débute avec un « Chercher maman » qui lance cette cérémonie soyeuse et originale tandis qu’on se laisse porter par l’interprétation de Fanny L’Héritier qui continue à nous envoûter avec « Les Poupées Mécaniques » et « Mascara ». De quoi débuter ce Crocorama de toute beauté.

Et on n’est pas au bout de nos surprises car d’autres morceaux voyageurs viennent à nous comme « Je suis l’endormie », « Le manège » et « Les enfants » ayant de quoi rappeler les allures cosmiques de Stereolab ou de leurs concurrents Pearl & The Oysters et Le Superhomard. Odessey & Oracle maîtrise les codes de la pop psychédélique rétro et analogue avec des titres dénués de double sens comme « Antoine Rouge » et « Ferdinand L’Albigeois » avant de s’achever sur un « Mélodie #2 » en guise de conclusion et d’ironie. Avec Crocorama, le groupe lyonnais reprend les rênes avec leurs compositions enivrantes et faussement surannées.

Note: 8/10