En l’espace de trois albums, Antoine Hénaut trace sa route du mieux qu’il peut. Cela faisait quelques années que l’auteur-compositeur-interprète originaire de Mons ne nous avait pas donné de nouvelles et bien en ce 1er mai, il revient avec son successeur nommé Par Défaut.
Toujours orienté vers les influences dignes de Thomas Fersen et de Vincent Delerm, Antoine Hénaut nous fascine avec des titres colorés à l’image de l’introduction nommée « A personne ». Le natif de Mons convoque indie folk et chanson française pure et dure avec « Dis », « Menteur à gages » ou encore « Pain bénit » où les guitares acoustiques et les banjos sont mis en avant.
Avec des textes à double sens comme « A table », « En passant » et « Le copain », Antoine Hénaut reste droit dans ses bottes en nous embarquant dans son quotidien riche en rebondissements en tous genres. Avec un « Jamais toujours » et un morceau caché qui n’est une version unplugged de « Menteur à gages » interprétée au banjo, Par Défaut assume parfaitement son rôle de loser attachant auquel on s’identifie facilement.
Note: 6/10