Dans le prestigieux roster d’Erased Tapes Records, on peut citer Ben Lukas Boysen qui a également son mot à dire. Le musicien et producteur berlinois qui reste toujours dans l’ombre des grands comme Nils Frahm n’avait pas publié de disque depuis son mémorable Golden Times I il y a trois années de cela. Mirage ira mettre un terme à ce silence radio bien prenant.
Avec ces six nouvelles compositions, Ben Lukas Boysen compte nous en faire voir de toutes les couleurs avec son mélange d’electronica et de musique néo-classique cinématographique. Dès les premières notes de l’hypnotique « Empyrean », le voyage s’avère directement alléchant avec ses synthés frissonnants qui nous mènent directement vers d’autres pièces apaisées et riches en émotions comme la mélodie au piano entêtante de « Kenotaph » et du plus menaçant « Medela » avec son duo violoncelle/saxophone mémorable.
La face B débute avec un « Venia » des plus euphoriques et atmosphériques rappelant les récents travaux de Nils Frahm et suivi d’un « Clarion » beaucoup plus émouvant se rapprochant de la grâce d’Olafur Arnalds. Tout au long de ce Mirage, impossible de rester insensible et impassible face à la beauté musicale que nous offre Ben Lukas Boysen qui se clôt avec un « Love » mémorable pour son crescendo si prenant. Un pur moment d’émotion.
Note: 8/10