Si vous êtes en recherche de vitamines, vous pouvez toujours vous ruer vers David Walters. Le musicien martiniquais domiciliant à Marseille a vécu mille et une vies durant sa carrière musicale mais possède toujours autant cette énergie intacte au fil du temps. On en veut pour preuve son dernier album paru fin janvier nommé Soleil Kréyol.
Ici, David Walters ira rendre hommage à ses origines antillaises de la façon la plus pure qui soit. Né d’une mère martiniquaise et d’un père originaire de l’île anglophone Saint-Kitts-et-Nevis, le musicien nous offre une explosion de saveurs tropicales où les Caraïbes des années 1970 et 1980 sont revisitées au goût du jour avec des morceaux festifs et solaires comme l’introductif « Manyè » mais également « Kryé Mwen » et « Mama » qui n’envoient que des vibes ensoleillées.
Bien entendu, Soleil Kréyol ne rayonne pas réellement sans ses invités. C’est donc sans surprise que David Walters a décidé de convier le grand Seun Kuti sur « Bwè Dlo » pour des touches afrobeat plus que bienvenues mais encore Ibrahim Maalouf sur « Pa Lè » et Celia W pour des vibrations reggae sur « Lady ». D’ailleurs, vous-ai je dit que Patchworks est aussi derrière les manettes tout comme Guts qui s’occupe du mixage ? Bref, du beau monde s’invite sur ce disque ensoleillé et fiévreux qui contient également « Musik » et « Abo » avant de se renfermer avec le morceau-titre conviant l’incontournable Vincent Ségal. Malgré ces temps difficiles, rien n’empêche de garder le sourire et d’accueillir les vibrations caribéennes de David Walters.
Note: 8.5/10