Fin 2017, nous avions pris une sacrée claque en compagnie de Dätcha Mandala et de leur premier disque nommé Rokh (chroniqué ici). Le trio bordelais a ravivé la flamme du blues-rock psychédélique des années 1970 comme il se doit et l’entretient avec leur successeur intitulé Hara.
Avec ses onze nouveaux morceaux, Dätcha Mandala reprend là où il s’est arrêté trois ans plus tôt. Hara s’ouvre sur un « Stick It Out » des plus heavy tout comme « Who You Are » et « Eht Bup » montrant le trio à nouveau en osmose et de nouveau flamboyant. Ils n’hésitent pas à élargir leur palette musicale en allant vers les contrées bluesy que sont « Mother God » et « Missing Blues » ou d’autres plus classic rock avec « Sick Machine » et « Morning Song ».
Avec Hara, Dätcha Mandala ira toucher de plus près vers les contrées plus mystiques. On appréciera entre autres le délire tribal de « Moha » et « On The Road » avant de se finir sur un brûlot heavy des plus jouissifs nommé « Pavot ». Le second disque ira prouver une fois de plus que le trio bordelais sait étirer son talent à l’infini.
Note: 7/10