Beaucoup connaissent Jess Cornelius pour avoir été membre du groupe Teeth and Tongue. Suite à cela et d’un bon nombre de disques publiées, la musicienne d’origine australienne a réussi à se réinventer Outre-Atlantique avec une carrière solo fleurissante qui atteint son zénith avec son nouvel album nommé Distance.
Avec la participation de Tony Butchen à la production, Jess Cornelius viendra nous expliquer son rapport avec la distance. Qu’elle soit directe entre son Australie natale et le Los Angeles, ville où elle habite désormais ou relationnelle avec son entourage mais aussi plus glauque avec ce contexte sanitaire pas évident où la distanciation sociale est primordiale, la musicienne nous entraîne dans différents recoins. C’est avec des titres peaufinés tels que « Kitchen Floor » qui démarre ce disque mais bien également « No Difference » et « Easy For No One » qu’elle appuiera parfaitement ses propos.
Visant les influences dignes de la Laurel Canyon, Jess Cornelius avec son interprétation évoquant celle de Kate Bush, arrive à mesurer l’impact des différentes distances autour d’elle sur des compositions sentant bon la Californie à l’image de « Body Memory » sans oublier « Here Goes Nothing » et « Palm Trees » dont on sent la patte de Jarvis Tarveniere de Woods. La musicienne australienne fait bon de nous envoûter comme il se doit tout au long de ce disque avec « Banging My Head » et « Love and Low Self Esteem » qui auront de quoi nous emmener sur les côtes cet été tout en respectant les distanciations sociales.
Note: 8.5/10