Un choc des cultures musicales, ça vous dit ? A ma gauche, j’ai donc Saya et Takasi Ueno des Tenniscoats et à ma droite, j’ai Markus Acher et Cico Beck de The Notwist tandis qu’au milieu vient se greffer Mat Fowler de Jam Money pour former le supergroupe nommé Spirit Fest. Depuis leur premier essai en 2018 du nom d’Anohito, ils viennent enfin faire grande impression avec leur album nommé Mirage Mirage.
En mêlant pop avant-gardiste, folk expérimentale et dream-pop, Spirit Fest nous emmène très loin avec ces quatorze titres si planantes et si lumineuses. On pourra se repasser en boucle des titres tels que « Yesteryears » en guise d’introduction faisant le pont entre le Japon et l’Allemagne mais également la lancinante « Zenbu Honto (Every Thing Is Everything) » qui suit et autres « Mirage » tant les textures sonores arrivent à nous enivrer comme jamais.
Et on n’est pas au bout de nos surprises car d’autres titres à l’image de « Time To Pray », la cuivrée « Circle Love » ou encore du très émouvant « The Snow Falls On Everyone » où les instruments analogiques et classiques arrivent à cohabiter sur cette atmosphère si enchanteresse tout comme sur les plus contemplatifs « Honest Bee », « Swim Swan Song » et « Amadoi » qui, elle, est cinématique en son genre. Spirit Fest sait faire voyager les pensées de son auditeur dans l’au-delà et ce jusqu’à ce « Saigo Song » des plus délicieux qui clôt la cérémonie avec élégance et montrant que les différents univers musicaux peuvent cohabiter.
Note: 8.5/10