Cela fait quelques années maintenant que Cécile Seraud s’est faite un nom sur la scène néo-classique. La musicienne française originaire de Lorient a réussi à se faire un chemin et il est temps pour elle de marquer une étape supplémentaire avec son premier disque Shoden.
Il suffira de dix compositions instrumentales pour que Cécile Seraud réussisse à nous émouvoir. Armée de son instrument de prédilection qu’est le piano depuis cinq ans, la musicienne bretonne diffuse un climat tendu et cinématographique avec des pièces planantes et touchantes que sont « Le baiser bleu », « Petite valse perdue » et « Pen Er Malo » où les notes de piano s’accordent avec cette violoncelle grinçante qui nous procurent une multitude de frissons.
Cécile Seraud sait maîtriser cette atmosphère tendue où l’on arpente aussi bien les paysages bretons et nordiques comme l’atteste les pièces que sont « Frozen Earth » divisé en deux parties et le morceau-titre subdivisé en trois. Ce nouveau disque soufflant le chaud et le froid traduit tout l’étendard de son talent et c’est à cela qu’elle mérite d’être reconnue à sa juste-valeur.
Note: 7.5/10