Il y a deux années de cela, nous avions pris une sacrée claque en compagnie de Jim Ballon avec leur premier disque du nom de Drying Stuff On Woodwire (chroniqué ici). Le groupe indie rock de Tours avait pris ses marques avec leur univers bien intrigant et audacieux qui se poursuit avec leur successeur nommé Plastic Shores.
Toujours à cheval entre indie rock extatique et pop délicate, Jim Ballon continue de nous en faire voir de toutes les couleurs avec sept compositions ambitieuses et cinématographiques. Prenant son inspiration auprès de The Black Angels dès l’entrée en matière nommée « Airline » fin et hypnotique où l’interprétation de Flavien Légland arrive à se noyer sur ses reverbs tout comme sur « Evol » partagé entre rêve et cauchemar, chaos et harmonie.
Plastic Shores continue ce contraste entre pop céleste et élans noisy bien maîtrisé sur « Psalm 4 » et sur « Speed Cobra » qui arrivent à nous frissonner comme jamais. Jim Ballon possède une incroyable maîtrise et sait peser le pour et le contre le moment venu comme sur l’aérien « As Far As Can Think » et le plus direct et psychédélique « Heaven’s Raven » où les riffs s’attaquent à nous comme il se doit. S’achevant sur le plus paisible et mélancolique « Slow », Jim Ballon continue de nous en faire voir de toutes les couleurs avec ces envolées lyriques et ces compositions à la frontière du mystique.
Note: 8/10