Il aura fallu deux disques pour qu’Henrik Lindstrand puisse tracer sa route de façon sereine. Le pianiste et musicien multi-instrumentiste a su implanter son décor avec un univers cinématographique des plus troublants et il récidive cette année avec son successeur intitulé Nordhem.
Voici venir quatorze titres instrumentaux où le piano occupe une grande place sur ces paysages sonores poétiques. Allant de l’introduction nommée « Dungen » à « Portal-Neu » en passant par « Jum-Jum », « Hallonlandet » et « Gamla Skolor », Henrik Lindstrand continue de nous procurer d’innombrables frissons avec ses notes de piano hypnotiques et ses textures doucereuses arrivant à créer une communion entre l’auditeur et la musique.
Tout au long, on se laisse emporter par ces compositions si apaisantes et intimistes avec ces relents cinématographiques auront de quoi nous impressionner. Henrik Lindstrand nous le prouve une fois de plus avec « Valborg », « Stora Huset » ainsi que « Stjärnvägar » divisé en deux parties qui laisseront son auditoire pantois. Ces frissons prennent fin aux dernières notes de « Rest » montrant que le pianiste suédois sait personnifier son art comme personne sur ce Nordhem si touchant et sincère.
Note: 7.5/10