Direction Clermont-Ferrand pour prendre des nouvelles de La Fille de la Côte. Tous les trois ans, le groupe publie un disque et en 2018, ils nous avaient laissé avec un Le Deuxième soir non Plus de plutôt bonne qualité. Rebelote donc trois ans plus tard avec Angoisse et maracas avec de nouvelles péripéties en musique que l’on attendait impatiemment.
Cécile Peyneau et Yann Pons ont décidé de poser leurs valises au Brésil après avoir sillonné l’Atlantique trois ans plus tôt. On se familiarise avec leur indie pop romantique et empreinte d’une certaine naïveté comme le prouve des morceaux à l’image de l’introductif « Louise de Bahia » ou bien encore « Demain n’est jamais venu » et « Sucrée salée » aux textes faisant office de mini-courts métrages que l’on écoute avec attention.
L’interprétation de Cécile Peyneau et de Yann Pons s’enchaînent tour à tour tandis que l’univers de La Fille de la Côte est centré autour des filles fascinantes et de garçons angoissés. On se surprendrait à rouler en cabriolet à l’écoute de titres étonnamment chaleureux tels que « L’homme de Leblon », « Blond caramel » et autres « Marie Ninguém ». En seulement neuf titres, Angoisse et maracas convaincra l’auditoire pour son romantisme ambigu et sa fausse simplicité qui soulèvera de nombreuses intrigues sous le soleil.
Note: 7.5/10