Cela fait maintenant quelques années que Moïse Turizer circule sur la scène parisienne. Le duo composé de Charles Eynaud de Faÿ du groupe Alpes et d’Antoine Jannot écume différentes salles parisiennes et festivals avant le COVID afin de se faire un nom facilement. L’heure est enfin venu au verdict, de savoir si leur premier EP tant attendu nommé Modern Light vaut vraiment le coup.
Mêlant post-punk synthétique et coldwave apocalyptique, Moïse Turizer ne passe pas par quatre chemins. Nous avons affaire à six titres bien explosifs et acides pour prouver que les pré-sélectionnés du Printemps de Bourges comptent sortir de l’ordinaire avec notamment « Fantasy » en guise d’ouverture mais également les allures cold de « Flashback » et le saccadé « Nightfall » rappelant aussi bien Suicide que Rendez Vous. Totalement froid, sec et résolument dément, le duo parisien arrive à concilier boîte à rythme infernal, guitares acides et synthés insolents sur « Who Knows » avec son interprétation digne du regretté Ian Curtis avant que le final éthéré « City of Angels » rappelant Depeche Mode viendra calmer quelque peu les ardeurs mais fera de ce Modern Light un EP qui attirera l’attention de plus d’un.
Note: 7.5/10