Fontaines D.C., The Murder Capital, Silverbacks, Pillow Queens… J’ai manqué quelqu’un ? Ah oui ! New Pagans. Alors eux ne sont pas réellement connus et ce qui est normal car ce sont des nouveaux venus de la scène indie rock de Belfast. Très vite, la formation aura de quoi mettre personne indifférent avec leur premier disque du nom de The Seed, The Vessel, The Roots and All.
New Pagans a séduit le label alternatif Big Scary Monsters en raison de leur mélange entre indie rock, post-punk et grunge pour un résultat des plus explosifs. Mené par la voix puissante de Lyndsey Dougall, le quintet de Belfast ira casser la baraque avec des compositions incendiaires telles que « Its Darker » qui plante le décor mais également « Bloody Soil » et « I Could Die » aux riffs puissants et aux rythmiques explosives.
Lorsque New Pagans affiche son côté contestataire, ils brillent et arrivent à fasciner son auditoire avec « Natural Beauty ». Le groupe de Belfast ira mettre en avant les étapes importantes de la vie de Lyndsey Douglas dont ses embrouilles avec un musicien reconnu lors d’une soirée ou encore ses péripéties en tant que femme dans une société irlandaise encore marquée par le patriarcat avec « Lily Yeats » à laquelle elle s’identifie facilement mais également avec « Harbour » et « Yellow Room ». The Seed, The Vessel, The Roots and All est un premier disque authentique où ils expriment leurs points de vue sur l’art, la scène musicale locale, le féminisme mais également sur l’hypocrisie dans la religion chrétienne sur « Christian Boys » où le sexisme se fait entendre dans cette communauté. Avec autant de hargne, le groupe de Belfast a de quoi faire bonne impression avec un premier disque bien fougueux.
Note: 8/10