Le compositeur et pianiste Fabrizio Paterlini fait également son retour cette année. Depuis moins de quinze années en activité, il s’est imposé parmi un des poids lourds de la scène néo-classique et compte le confirmer avec son successeur intitulé LifeBlood.
Il suffira de douze morceaux pour que le musicien originaire de Mantova sache nous enivrer et émouvoir comme jamais. Armé de son instrument de prédilection qu’est le piano, Fabrizio Paterlini démarre au quart de tour avec les somptueuses compositions instrumentales allant de l’introduction évidemment nommée « Ouverture » à « Summer Sketch » en passant par les pièces fragiles que sont « Soft Rise », « Fragile on a Summer Night » et autres « For My Kids » qui feront pleurer pas mal de chaumières.
Fabrizio Paterlini n’a rien perdu de son talent lorsqu’il s’agit d’offrir des titres si bouleversants. On pense notamment à « Solitude » et « White Forest (In Kazan) » où les timides cordes font leur apparition mais ajoutent du relief à ces titres mais également à « Obsession » et « The Healing Power of Symmetry » qui sont remarquables par leur beauté inouïe. Une autre raison pour laquelle le pianiste italien figure parmi un des musiciens les plus sous-estimés de cette scène alors qu’il mérite tant avec ce LifeBlood si touchant.
Note: 7.5/10