Le printemps 2021 est également marqué par le retour de L’Effondras. Le trio de post-rock noisy lyonnais a réussi à s’imposer avec deux albums qui furent phénoménaux en soi et ils comptent marquer leur réputation au fer rouge avec leur successeur intitulé Anabasis.
Pierre Lejeune (guitare), Raoul Vignal (guitare) et Nicolas Bermollin (batterie) ne perdent pas de temps et comptent nous envoyer de nouvelles déflagrations soniques en pleine face. Et Anabasis débute sur les chapeaux de roue avec l’introduction nommée « The Grinding Wheel » nous entraînant dans des paysages mouvants tandis que les guitares saturées privilégient les grands espaces tout comme sur l’épopée de onze minutes « Ce que révèle l’éclipse » et « Anhedonia ».
L’Effondras continue de marcher sur les pas de Mogwai, Godspeed You! Black Emperor ou d’Explosions In The Sky avec ce troisième disque ne nous laissant aucun répit. Alternant la libération et l’angoisse ainsi que des territoires clairs-obscurs, l’auditoire est entraîné dans cette mezzanine tandis que les instruments rugissent quand on s’y attend le moins comme sur « Aura Phase » et sur le grand final de neuf minutes intitulé « Norea ». Avec Anabasis, le trio lyonnais marque au fer rouge leur territoire avec un Raoul Vignal des plus inspirés.
Note: 7.5/10