Est-il nécessaire de présenter James à ce stade ? Vraiment pas du tout. Chaque disque du groupe britannique est toujours un petit événement et ce n’est pas pour rien que leur seizième disque du nom d’All The Colours Of You soit autant attendu.
Le combo mancunien nous promet un feu d’artifices musical tout en couleurs qui débute avec un « ZERO » riche en bidouillages en tous genres. James balance du gros son grand public tout en restant fidèle à leurs origines avec le morceau-titre fédérateur résolument anti-Trump dans l’âme mais aussi « Beautiful Beaches » et « Wherever It Takes Us » où la britpop des années 1980-1990 prendra une tournure synthétique, pour le meilleur ou pour le pire.
À vrai dire, c’est difficile de digérer en une traite ce All The Colours Of You tant James use trop de superflu sur ce disque. Ainsi, on fera l’impasse de quelques titres tels que « Getting Myself Into », « Magic Bus » et « Isabella » qui auraient plus de charme avec plus de sobriété. Mais à côté de cela, l’étincelle se ravive par moments à l’écoute de l’électrique « Beautiful Beaches » qui contraste avec l’éthéré « Miss America » et qui nous rappelle que les mancuniens réussissent lorsqu’ils se débarrasse de toutes artifices. Après un « XYST » qui peine à convaincre, on est sur un constat plutôt mitigé avec ce seizième disque mi-figue mi-raisin et manquant quelque peu de couleur hélas.
Note: 5/10