Depuis 2015, Desperate Journalist n’arrête pas de monter en puissance. Le groupe londonien avait atteint le sommet avec leur troisième disque In The Search Of Miraculous paru en 2019 qui leur a permis d’asseoir leur notoriété et ils comptent viser encore plus haut avec leur successeur intitulé Maximum Sorrow.
Qu’il fait bon d’entendre de nouveau la voix ensorcelante de Jo Bevan sur des compositions sentant bon les années 1980 telles que l’introduction vaporeuse et gentiment synthétique « Formaldehyde » avant d’être pris d’assaut par les titres beaucoup plus rock et plus solennels que sont « Fault » et « Personality Girlfriend » beaucoup plus percutants. Desperate Journalist saura souffler le chaud et le froid comme bon lui semble avec ses influences goth et post-punk des années 1980 qui leur vont comme un gant.
Maximum Sorrow brille lorsque le groupe londonien saura privilégier des moments plus tempérés. C’est notamment le cas pour des morceaux posés tels que « Armageddon » ou bien encore « Utopia » et « Everything You Wanted » faisant valoir leur élégance pop à bon escient. Joy Bevan arrivera à nous émouvoir comme jamais sur ces titres pop riches en caractères qui arrivent à cohabiter avec des moments plus électriques que sont « The Victim » et la conclusion épique de « Was It Worth It » s’étirant sur plus de six minutes.
Une fois n’est pas coutume, Desperate Journalist arrive à nous convaincre avec ce quatrième disque faisant valoir leurs talents de musiciens hors pair. Maximum Sorrow ira mettre en avant la quintessence du groupe montrant que les influences 80’s leur vont à ravir.
Note: 8/10