Alors, ça y est. C’est la fin. C’est du moins ce que Mendelson a décidé après de nombreux années de bons ppet loyaux services. Et le groupe compte le fêter avec Le Dernier Album.
Le groupe français crie sur les toits qu’il s’agira de leur chant du cygne dès l’introduction nommée « Le dernier disque » menée par la voix toujours aussi caractéristique de Pascal Bouaziz sur des rythmiques jazzy quelque peu tendues avant de prendre de l’élan sur « Algérie », mini-chef d’œuvre de 20 minutes tortueux et torturé avec son crescendo massif accompagné dont seul lui a le secret.
Le dernier album de Mendelson est l’occasion idéale pour témoigner de la force mélodique et des textes. Que ce soit sur le délicat « Les chanteurs » ou sur le rock électrique et noisy de « Héritage », Pascal Bouaziz n’a rien perdu de sa verve et ce jusqu’au fameux au-revoir avec « La dernière chanson » remerciant toutes les personnes qu’il l’a croisé sur la route avec classe et distinction. Ils parviendront à faire des adieux en émotion même si on a hâte de savoir ce que sera la prochaine histoire qu’ils viendront nous raconter.
Note: 7/10