Beaucoup ont découvert Maia Friedman comme étant une récente membre des renommés Dirty Projectors. En effet, elle a réussi à se démarquer à travers cette collection d’EPs parue quelques années plus tôt mais cela ne l’empêche pas pour autant de récidiver à travers de nouveaux projets musicaux dont Coco en compagnie d’Oliver Hill et de Dan Molad. Ici, elle se lance en solo avec un premier disque du nom d’Under The New Light.
Avec l’aide des musiciens Tom Dais et Peter Lalish, Maia Friedman nous présente son univers musical pour le moins touchant à l’écoute. C’est avec ces dix compositions aussi bien rêveuses que terre-à-terre où la musicienne américaine saura nous enivrer dès le départ avec « Where The Rocks Are » avant de récidiver vers des terrains méditatifs non dénués d’émotion avec « First To Love », « Happiness » et « Elevate Us » qui témoigneront des aptitudes musicales de la nouvelle recrue de Dirty Projectors.
Et on n’est pas au bout de nos surprises car Under The New Light est un périple où l’on ressort grandi après une introspection honnête et brutale. C’est du moins ce que Maia Friedman traverse tout au long avec des compositions volontairement intimistes telles que « Sunny Room » et « Raintime For Yohei ». On la voit rayonner après un périple intimiste tout au long avec également les touchants « All We Are (How To Last) » et le final définitivement touchant qu’est « A Sleep In The Garden » comme exemple concret. Maia Friedman est prête à nous envoyer des ondes lumineuses en musique à l’arrivée du printemps.
Note: 8/10