Chez The Walkmen, on a vu Hamilton Leithauser s’émanciper en solo avec une discographie pour la moins intéressante. Mais quid des autres ? Et bien pas d’inquiétudes car Walter Martin se lance aussi avec son premier album intitulé The Bear.
Très vite, Walter Martin se dévoile à nous avec ces dix compositions volontairement lo-fi et somptueuses. L’ex-The Walkmen privilégie des ambiances intimistes et feutrées afin de mieux nous emporter, que ce soit sur « Hunters In The Snow » qui ouvre le disque ou bien encore les arrangements enivrants de « New Green » et de « Baseball Diamonds ».
Avec The Bear, Walter Martin prend du recul sur sa vie parsemé d’embûches et se remémore de tous les sacrifices et opportunités qu’il a su embrasser en tant que musicien. Impossible de résister au charme des attachants « Hiram Hollow » et « Easter » où le musicien new-yorkais puise son inspiration auprès de Pogues notamment sur « Not My Mother ». Il ne manque plus qu’un « The Song Is Never Done » en guise de clôture pour que Walter Martin se fasse remarquer avec son monde magique et attachant.
Note: 8/10