Guppy – Big Man Says Slappydoo

Quelques années auparavant, Guppy avait débarqué sur la scène avec un premier album nommé In Heat (chroniqué ici). Le quatuor de Los Angeles a fait transparaître toutes leurs excentricités qui deviendront leur marque de fabrique sur leur successeur intitulé Big Man Says Slappydoo.

Dès les premières notes de « Aliens », on comprendra qu’il faudra débrancher notre cerveau avec Guppy. Leur garage-pop explosif et faussement juvénile mêlé aux textes totalement déjantés de Julia Lebow continue de faire mouche avec des ambiances toujours aussi joviales et foutraques comme sur « Butt First » et « Die Slowly ».

La vie à la californienne n’est pas toujours celle que l’on croit et c’est ce que nous rappelle Guppy constamment mais avec humour. Des compositions bien en avenant telles que « Growth Is Lonely/Milk » ou encore « Soup » et « Route 666 » prouvent qu’ils savent tourner en ridicule chaque situation inimaginable avant d’aller dans le pur délire avec « Smooth Jazz » et « I’m Your Daddy Now » taclant le complexe d’Œdipe.

Après un final en deux temps qu’est « Simple Man / Take It Nice and Slow » avec une première partie garage-pop et une seconde plus redneck et lo-fi, Guppy confirme leur bonne humeur et leurs excentricités sur ce Big Man Says Slappydoo prêt à nous décocher des sourires à chaque note. C’est un parti pris pour le quatuor californien qui sort de l’ordinaire une fois de plus.

Note: 8/10