En 2018, Charles Watson nous avait envoûté avec son album solo du nom de Now That I’m A River (chroniqué ici). Le membre des groupes Slow Club ou encore de The Surfing Magazines avait réussi cette aventure en solitaire avec des compositions étoffées et épiques qui lui ont valu d’avoir une sacrée réputation. De l’eau a coulé sous les ponts et il est temps pour le musicien de revenir avec son successeur du nom de Yes.
Quoi de mieux que de se laisser emporter par la pop gentiment psychédélique et classieuse aux doux airs 60’s à travers ce nouveau disque. Charles Watson se livre à nous avec des compositions dépouillées telles que le morceau d’ouverture nommé « Figure Skater » nous emmenant vers des contrées Americana tout comme « It Must Be The Night » et « Reared In The West ».
Avec des arrangements toujours aussi somptueux qui sont exprimés habilement sur « I Was Sent Here To Love You » et sur « Afghan Hound » aux sublimes chœurs féminins, Charles Watson continue de nous enivrer avec son savoir-faire indéniable. Yes nous fait à la fois frissonner (« Spectator Sports ») et rêver (« All My Mountains », « Beauty Contest ») avec cette élégance à la fois mélancolique et lumineuse qui continue de nous étonner.
Il ne manquera plus que « Going Places » et « People Run Towards People » en guise de conclusion glorieuse pour confirmer le talent incommensurable de Charles Watson. En nous offrant une bonne dose de pop psychédélique rêveuse avec une pointe d’Americana, le britannique sait faire la part des choses entre ses insécurités et son univers musical qui fourmille de nombreux secrets.
Note: 7.5/10