Cinq années auparavant, nous avions découvert Findlay ainsi que son premier disque nommé Forgotten Pleasure (chroniqué ici). La chanteuse londonienne a frappé un grand coup avec sa fusion musicale indéniable lui ayant valu une consécration tant méritée. Après cinq années de silence radio, elle revient en pleine forme avec son successeur tant attendu du nom de The Last Of The 20th Century Girls.
Maintenant qu’elle a acquis une certaine notoriété, Findlay décide de se livrer à nous comme bon lui semble. C’est avec ces quatorze nouveaux titres où la musicienne londonienne nous livre un périple introspectif et passionnant où les influences psychédéliques sont plus prononcées que jamais avec entre autres les somptueux « Life Is But A Dream » qui ouvre le disque mais également « The End Of The World », « Ride » et « Apricots » aux couleurs rétro jamais déplaisantes.
Sur The Last Of The 20th Century Girls, Findlay nous en fait voir de toutes les couleurd avec ces arrangements taillés sur mesure. Que ce soit sur des moments denses tels que « Retour » ou d’autres plus immédiats avec « Strange One » et « Not If You Were The Last Honey On Earth », la fusion musicale mêlée au storytelling de la londonienne qui cicatrise ses plaies suite aux deuils insurmontables l’ayant rendu vulnérable fascine.
En mêlant dream-pop psychédélique, indie rock radical et ascensions lo-fi quelque peu chill donnant naissance aux derniers titres tels que « In Love Again », « Somehow, Someday » et la conclusion divine nommée « Wave Attack », The Last Of The 20th Century Girls est une œuvre intense et passionnant signée Findlay. Ces cinq années auront donné naissance à un disque épique où elle nous fascine à chaque note.
Note: 8/10