Tiens donc, on n’avait pas eu de nouvelles depuis SOAK. Il faut dire que l’artiste nord-irlandais.e n’avait pas donné signe de vie depuis son second album nommé Grim Town (chroniqué ici) qui lui a valu d’accéder au plateau de la confirmation. Trois années plus tard, iel effectue son grand retour en pleine forme avec l’arrivée de son successeur nommé If I Never Know You Like This Again.
Comme il faut s’y attendre, SOAK a bel et bien mûri musicalement et ce troisième album ne fait pas exception. On voit donc la.le songwriter arpenter des chemins plus indie rock dignes des années 1990, un peu comme avait fait Marika Hackman (d’ailleurs Marika, si tu nous lis, il serait peut-être temps de revenir, hein !). Cela s’entend à travers des compositions plus pétillantes telles que « purgatory » en guise d’ouverture mais également avec les allures power-pop dignes de Weezer sur « last july » ou encore « get well soon ». L’inspiration reste sans faille pour le talent brut de notre hôte.sse.
Bien entendu, iel n’oublie pas pour autant quelques moments de grâce et d’élégance avec des ballades atmosphériques à l’image de « bleach » avant d’errer vers des contrées clairs-obscures et brumeuses sur « guts » et « baby, you’re full of shit ». SOAK redouble d’ambitions avec notamment « neptune » aux airs de post-rock qui n’en finira pas de nous faire frémir avant de transporter vers de nouvelles dimensions. If I Never Know You Like This Again se clôture avec une ballade folk somptueuse nommée « swear jar » prenant de l’ampleur avec des intonations gospel qui permettront de mesurer l’étendard du talent de l’artiste nord-irlandais.e qui reste infaillible.
Note: 9/10