Long Neck avait mis tout le monde d’accord avec leur dernier album nommé World’s Strongest Dog paru au printemps 2020 (chroniqué ici). Le groupe du New Jersey mené par Lily Mastrodimos a continué de monter en puissance avec ses compositions puissantes et fédératrices. De l’eau a coulé sous les ponts et il est temps pour eux de faire leur retour avec l’album presque surprise nommé Soft Animal.
Ici, on ne retrouve que Lily Mastrodimos aux commàdes et armée de sa guitare au programme. Soft Animal permettra à la musicienne de s’ouvrir à nous tout au long de ces neuf titres pour 22 minutes de musique au compteur avec des ballades dépouillées et introspectives telles que « Evergreen » en guise d’ouverture mais encore « Cut & Burn » et « The Headwaters ».
Long Neck fait donc un travail d’introspection pour notre plus grand bonheur. Puisant son inspiration auprès des influences plus indie folk intimistes avec « Gardener » et « 558 », Lily Mastrodimos poursuit une thérapie musicale afin d’aller de l’avant face à ce contexte si particulier marqué par des problèmes dans l’industrie musicale mais aussi des problèmes extérieures. Elle réussit à reprendre du galon au fur et à mesure avec une conclusion éponyme plus électrique et passionnée faisant de Soft Animal un disque à part entière.
Note: 8/10