Ne les appelez plus British Sea Power mais Sea Power désormais. Le groupe britannique n’avait d’ailleurs plus donné signe de vie depuis cinq longues années après Let The Dancers Inherit The Party (chroniqué ici) qui fut tout de même assez mémorable. Et bien pour ce renouveau musical, ils frappent fort avec leur nouvel album tant attendu du nom d’Everything Was Forever.
Le sextet de Brighton mené par les incroyables frères Wilkinson a beau abandonner une partie de leur nom mais pas du tout leurs ambitions musicales. Ayant survécu à une pandémie interminable, Sea Power voit une fois de plus les choses en grand dès les premières notes de « Scaring At The Sky » ou encore de « Fire Escape In The Sea » où les envolées lyriques frappent de nouveau fort. On se dit qu’Everything Was Forever va être un périple renversant et c’est le cas.
À côté de cette poésie qui n’en finit pas de nous éblouir, on retrouve des titres plus directs et électriques tels que « Transmitter », « Two Fingers » sans oublier « Doppelgänger ». Sea Power continue de nous éblouir avec ces arrangements à la fois riches et complexes donnant naissance à des moments atmosphériques tels que « Folly » et « Lakeland Echo » montrant que le sextet britannique est capable de se renouveler sans problème. Ils enfonceront le clou avec un « We Only Want To Make You Happy » qui est une conclusion glorieuse attestant du talent du sextet toujours aussi infaillible.
En somme, Everything Was Forever reste un manifesto grandiose et dense de la part de Sea Power. Toujours aussi impressionnant de maîtrise, ce nouveau périple musical viendra nous emmener loin avec ces arrangements dantesques et cette alchimie qui donne naissance à des moments de bravoure. Un énième incontournable pour les gars de Brighton.
Note: 8.5/10