On pensait sincèrement que Pixies était sur la pente descendante. Jusqu’à ce qu’ils réussissent à nous surprendre avec Beneath The Eyrie paru en 2019 qui fut une bouffée d’air frais dans leur discographie car ils ont réussi à se renouveler quelque peu. Trois ans plus tard, la-formation-qui-n’a-pas-fait-que-Where-Is-My-Mind récidive avec leur successeur qui s’intitule Doggerel.
Black Francis et sa bande continuent sur leur voie avec des compositions un brin plus assagies que jamais. Doggerel se veut plus gros et plus orchestré, comme l’atteste Black Francis et c’est vrai et pas vrai en même temps. Des titres plus flamboyants comme « Nomatterday » en guise d’ouverture ou bien encore « Vault of Heaven » et « Get Simulated » ressemblent à du Pixies pur jus mais les orchestrations dont parle Black Francis sont presque existantes.
Il n’empêche que Doggerel qui viendra taper sur le mysticisme, les fantômes et ovnis avec des compositions rugissantes comme au bon vieux temps telles que « Haunted House » sans oublier « The Lord Has Come Today » et « Thunder & Lightning ». Pixies continue de nous surprendre même si des moments anecdotiques comme « Pagan Man » surgissent mais le légendaire quatuor étonne pour cette sagesse qui règne tout au long avec « Who’s More Sorry Now ? » et « You’re Such A Sadducee ». Une fois de plus, ils n’atteindront pas la quintesscence de leurs quatre premiers albums mais prouve que Pixies a encore des choses à dire.
Note: 7.5/10